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mercredi 31 décembre 2014
dimanche 21 décembre 2014
mardi 2 décembre 2014
vendredi 28 novembre 2014
Qui es-tu?
… Euh… Qui es-tu ?
…
Que fais-tu dans mes bras ?
…
On dirait que cette musique tourne en boucle, non ?
…
Voilà, je me
rappelle. On a fait la fête chez des amis communs.
…
Tout le monde est parti, tu sais ?
…
On a un peu picolé, non ?
…
On a dansé aussi, beaucoup. Tu t’en souviens ?
…
Des rock ‘roll endiablés…
…
C’était avec toi ?
…
Et ensuite, des rock ‘roll plus sensuels… Non ?
…
Je suis imprégné de parfum. C’est le tien ?
…
Là, c’est carrément du rock slow, hein ?
…
Tu dors ?
…
T as l’air bien… Moi aussi, mais tu t’en fous, non ?
…
Putain, je suis fatigué…
…
On est bien collé, là… J’ai envie de rire. … Et le jour qui
se lève…
…
Allo ! Tu m’entends ???
…
En fait, on est collé, mais je ne te connais pas… Enfin, si…
Tes mains, tes cheveux, ton souffle, mais pour le reste…
…
Même pas ton prénom… C’est nul….
…
Et cette alliance à ton doigt…
…
Je vais m’endormir…
…
… Oublier… Et puis demain, m’en souvenir… sûrement…
mercredi 12 novembre 2014
Jean-Pierre Luminet, astrophysicien, dans le 7/9 de France Inter
"Les comètes sont un peu les nouvelles fraîches de notre système solaire"
lundi 10 novembre 2014
J'attends
J’attends.
On avait dit cinq heures moins le quart.
Il est cinq heures moins le quart, et j’attends.
En fait, au début de l’attente, on ne sait pas qu’on attend.
On est là, comme
prévu, et on a le temps.
Le temps de prendre possession du lieu de rendez-vous.
Un arbre avec un cœur gravé, un abribus avec un tag nerveux,
une fontaine avec des oiseaux, un parvis d’église avec un mendiant, un banc
déjà occupé, un hall de gare avec une immense horloge, un carrefour avec un
petit bonhomme vert…. clignotant.
J’attends et j’ai le temps.
Celui de me remémorer l’histoire de ce rendez-vous.
Ça a commencé au téléphone à mon domicile, ou sur le quai
d’un métro, dans les vestiaires d’un club de gym, lors d’un conseil d’administration,
près de la sortie d’une école maternelle, sous un soleil de plomb, pendant le
discours d’un homme politique, devant un kiosque à journaux… frais.
C’était hier, la semaine passé, le jour de la Toussaint, il
y a un an pile, une éternité…
Et depuis le temps à passé.
Le temps de la vie, le temps de l’ennui, le temps de
l’envie, le temps de la pluie, le temps d’un merci, d’un papillon de nuit, d’un
comique qui se moque de son nez riquiqui, d’une fourmi qui fourmille … d’idées.
J’attends et maintenant, je sais que j’attends, alors
j’approfondis les choses.
L’écorce à commencé à recouvrir le cœur, le tag exprime de
la douleur, les oiseaux se sont envolé, le mendiant a écrit « j’ai
faim » sur un carton, le banc est libre, l’horloge de la gare indique cinq
heure moins le quart passé, le bonhomme vert est devenu rouge… pétant.
L’attente, c’est une solitude qui ne dit pas son nom, une
bougie qui s’évapore à peine, un slogan
révolutionnaire pacifique, un mime qui
parle en dormant, les lumières d’un
bateau dans la nuit… s’approchant.
J’attends et je perds mon temps.
La sève de l’arbre coule au bout de la flèche, un agent de la ville nettoie l’abribus, un chat boit de l’eau à la fontaine, un corbillard
est garé devant l’église, le mendiant a rejoint le banc, on annonce une grève des
cheminots, au carrefour se donne un concert… de klaxons.
Cinq heures moins le quart n’est plus.
Allez, c’est décidé : je file...
On m’attend!!!
samedi 8 novembre 2014
mardi 28 octobre 2014
mardi 21 octobre 2014
mardi 14 octobre 2014
Philippe
On s’est tout dit,
mon Philou…
On n’avait pas la même vie, on n’avait pas la même famille, on n’avait pas la même femme, mais on s’est tout dit.
On n’avait pas les mêmes envies, ni les mêmes ennuis, mais on avait les mêmes amis, et on s’est tout dit.
Enfin, on se disait tout ce que l’autre voulait entendre, ou plutôt, on voulait croire que ce que l’autre disait était vrai.
Un couple moderne, en somme…
Et puis, on savait qu’on poussait le bouchon un peu trop loin… On était si bien…
Alors, on se disait les choses de la vie, les instants qu’on ne pouvait dire à personne, l’amour qu’on avait pour les autres, à coup de gnôle et de tabac à rouler…
On se parlait des exceptions à la règle.
On parlait de Dieu, chacun à sa façon, des seins des femmes, chacun à sa façon aussi, et du plaisir…
On s’est quitté aussi, et quand on s’est retrouvé, on n’en a plus jamais parlé…
On s’est tout dit et quand on se dit tout, il y a toujours une chanson qui revient, une musique qui s’en fout de nous, et ce bouchon, encore plus loin…
Putain, que tu étais froid la dernière fois où je t’ai embrassé…
Et dans ces cas là, on a souvent le regret d’un truc qu’on n’avait pas eu le temps de se dire.
Mais, pas nous.
Enfin, si…
Quand j’ai compris que tu étais sur le départ, je ne t’appelais plus « Philippe », mais « mon Philou ».
Je n’ai jamais su te le dire, mais tu le savais tellement… Et je ne voulais pas te perdre…
On s’est tout dit, Philippe, et bouchon ou pas bouchon, on a encore mille choses à se partager…
Alors, à bientôt !
Michou…
On n’avait pas la même vie, on n’avait pas la même famille, on n’avait pas la même femme, mais on s’est tout dit.
On n’avait pas les mêmes envies, ni les mêmes ennuis, mais on avait les mêmes amis, et on s’est tout dit.
Enfin, on se disait tout ce que l’autre voulait entendre, ou plutôt, on voulait croire que ce que l’autre disait était vrai.
Un couple moderne, en somme…
Et puis, on savait qu’on poussait le bouchon un peu trop loin… On était si bien…
Alors, on se disait les choses de la vie, les instants qu’on ne pouvait dire à personne, l’amour qu’on avait pour les autres, à coup de gnôle et de tabac à rouler…
On se parlait des exceptions à la règle.
On parlait de Dieu, chacun à sa façon, des seins des femmes, chacun à sa façon aussi, et du plaisir…
On s’est quitté aussi, et quand on s’est retrouvé, on n’en a plus jamais parlé…
On s’est tout dit et quand on se dit tout, il y a toujours une chanson qui revient, une musique qui s’en fout de nous, et ce bouchon, encore plus loin…
Putain, que tu étais froid la dernière fois où je t’ai embrassé…
Et dans ces cas là, on a souvent le regret d’un truc qu’on n’avait pas eu le temps de se dire.
Mais, pas nous.
Enfin, si…
Quand j’ai compris que tu étais sur le départ, je ne t’appelais plus « Philippe », mais « mon Philou ».
Je n’ai jamais su te le dire, mais tu le savais tellement… Et je ne voulais pas te perdre…
On s’est tout dit, Philippe, et bouchon ou pas bouchon, on a encore mille choses à se partager…
Alors, à bientôt !
Michou…
samedi 27 septembre 2014
mardi 16 septembre 2014
samedi 13 septembre 2014
vendredi 5 septembre 2014
lundi 1 septembre 2014
mardi 5 août 2014
mardi 8 juillet 2014
Fermer le "banc"...
L'Ile n'était pas lointaine.
Le marin sera triste ou ridicule...
Le rêve a pris du plomb dans l'Elle...
lundi 7 juillet 2014
Valse à Anna
Anna, tu es là sur la terre qui tourne,
Anna et pourtant on dirait qu’elle n’tourne pas.
Le soleil se plait à éclairer la lune,
Mais un jour elle veut, et un jour, elle n’veut pas.
Quand vient le printemps les oiseaux font la fête,
Ils chantent à tue-tête et ça nous met en joie.
On ne le voit pas et pourtant, tu sais quoi ?
Quand un oiseau rigole, il a les yeux d’Anna.
Quand un poisson-chat rencontre une souris verte,
C’est comme un martien qui rencontre un soldat.
On s’demande toujours comment ça finira !
Qui vivra, verra et Anna, elle vivra.
Une chanson, c’est comme un manège enchanté,
Ça tourne, ça tourne et ça nous fait valser.
La terre fait de même et quand la nuit s’en vient,
Les enfants s’endorment et se disent à demain.
La terre fait de même et quand le jour est là,
Anna tu souris et ça nous met en joie…
vendredi 13 juin 2014
lundi 9 juin 2014
dimanche 8 juin 2014
Pénétration
J’ai perdu l’envie de vous.
Le dernier couteau a pénétré la chair trop profondément.
J’aime la vie, mais j’en serai désormais qu’un boiteux, avec le regard du passant empli de compassion…
Un solitaire vieillissant, tâchant avec dignité de donner un sens à ce qu’il reste.
Vous m’avez pourtant épousé, ou accompagné, ou caressé, ou intrigué, ou convoité, ou rassuré, et ensuite, regretté, ou interrogé, ou détesté, ou pleuré, ou conspué, ou simplement, pour les plus généreuses, regardé vivre….
Et je vous ai toutes aimées, des jours entiers, des semaines, des années, ou, si ce ne fut qu’un instant, acceptez qu’il soit précieux…
Mais aujourd’hui, j’ai perdu l’envie de vous, cailloux, bijoux, hiboux et pâtes à choux…
mercredi 4 juin 2014
lundi 2 juin 2014
vendredi 11 avril 2014
lundi 24 mars 2014
dimanche 23 mars 2014
mercredi 12 mars 2014
Le point du jour
Le point du jour, l’envie de
la vie.
Voici l’aube immaculée, juste
avant le rosissement de l’aurore et les premiers chants d’oiseaux.
Le moment crucial du sondage
de nos capacités et de nos désirs.
Non pas du sondage,
d’ailleurs. On n’est pas dans la performance.
Juste du constat et de sa
rassurance…
Ce n’est pas l’heure du défi,
non plus, mais de l’appartenance renouvelée à une planète qui tourne.
Comme un mariage matinal avec
le plaisir.
Une petite victoire sur la
mort.
Et l’instant est furtif… Le
temps de l’embrasser, on est déjà debout.
A nous d’inventer la journée
qui va suivre.
J’aime ouvrir les yeux au
point du jour et saluer la vie...
mardi 11 mars 2014
dimanche 9 mars 2014
jeudi 6 mars 2014
Comptine à Jonas
Jonas, ça rime avec godasse,
Godasse , ça sent parfois les pieds,
Les pieds, ça ne tient pas en place,
C'est fait pour se balader!!!
Alors Jonas, traverse la place, traverse l'espace,
Et dans la glace, s'amuse à se voir grimacer...
Jonas, ça rime avec grimace,
Grimace, ça fait toujours marrer,
Marée d'équinoxe ou de glace,
La lune ça fait toujours rêver!!!
Alors Jonas, traverse la place, traverse l'espace,
Traverse la glace et voudrait bien recommencer....
Jonas, ça rime avec godasse....
Godasse , ça sent parfois les pieds,
Les pieds, ça ne tient pas en place,
C'est fait pour se balader!!!
Alors Jonas, traverse la place, traverse l'espace,
Et dans la glace, s'amuse à se voir grimacer...
Jonas, ça rime avec grimace,
Grimace, ça fait toujours marrer,
Marée d'équinoxe ou de glace,
La lune ça fait toujours rêver!!!
Alors Jonas, traverse la place, traverse l'espace,
Traverse la glace et voudrait bien recommencer....
Jonas, ça rime avec godasse....
lundi 17 février 2014
samedi 15 février 2014
La porte était fermée...
La porte était fermée.
J’hésitais…
Si la porte avait été ouverte, je serais surement déjà à
l’intérieur, mais la porte était fermée et j’étais là, incrédule et méfiant.
J’étais là et je fixais la porte.
Je n’aurais pas du venir seul…
Si j’avais été accompagné, nous serions sans doute déjà à
l’intérieur.
Ou alors, j’aurais pu venir seul mais avec le désir intense
de pousser la porte. Seulement, j’étais là sans aucun désir, presque par
hasard.
Encore que, par hasard, c’est un peu comme sans y penser. Et
sans y penser, on peut pousser une porte…
Tandis que, accompagné, on y aurait pensé, ou disons, qu’on
se serait sans doute posé la question.
Ou alors, on aurait regardé par la fenêtre…
Le problème d’une porte fermée, ce n’est pas tellement la
porte, c’est ce qu’il y a derrière.
C’est toujours un mystère ce qu’il y a derrière une porte….
Quand on n’a pas regardé par la fenêtre…
Et le mystère a toujours quelque chose d’angoissant… Sauf si
on est curieux, peut-être…
D’ailleurs, on dit « pousser la curiosité jusqu’à… » Comme on pousse une porte.
Mais je ne suis pas curieux et je reste là, immobile et
troublé.
Ce qui m’avait frappé dans cette porte, c’était son assurance
inébranlable. « Je suis fermée et pas décidée du tout à m’ouvrir.»
Je peux la comprendre. On ne s’ouvre pas naturellement à un
inconnu.
D’ailleurs, on le sent bien quand une porte s’ouvre toute
seule. Il y a quelque chose de mensonger, d’hypocrite.
On a même envie de faire demi-tour, tellement c’est facile.
Tandis que là, à force de la regarder, il y a comme un
rapprochement qui s’effectue… Imperceptible mais réel.
Et derrière cette froide assurance, on ressent toute une
généreuse sensibilité.
On dirait même qu’elle s’apprivoise, tandis que je
m’attendris.
Je suis sûr que vous vous moquez, mais je sens qu’elle
voudrait parler.
Je suis heureux de n’avoir pas regardé par la fenêtre. Je
l’aurai blessée, meurtrie peut-être….
Derrière une porte, il y a toujours un passé et des secrets.
Derrière une porte, il y a des douleurs et des regrets… Des
reniements, parfois…
Et puis, des amours, des joies, du plaisir, de l’audace, des
moments de plénitude…
Le temps passait et sans m’en rendre compte, j’étais tout
près d’elle.
Je ne l’avais pas remarqué auparavant, mais la porte n’avait
pas de poignée.
C’était une porte condamnée…
Je n’ai pas voulu savoir pourquoi. J’avais peur de la juger.
J’ai posé ma main à plat sur elle et j’ai souri tendrement.
«Je reviendrai… »
lundi 27 janvier 2014
mercredi 22 janvier 2014
jeudi 16 janvier 2014
Adieu, Mazé...
Sculpteur puissant, poète généreux, amoureux éternel…
Je t’ai connu, il y a pas loin de 40 ans en Bretagne.
Je me suis vite glissé sous ton aile de père spirituel…
Et tu m’as tout de suite invité chez toi, à Paris.
Moi qui n’aime pas la ville, je n’ai pas tardé à me pointer.
Je me rappelle cette cour intérieure. Ce grand atelier…
Je m’attendais à trouver un mec avec un ciseau à bois ou un
burin modelant un bout de bois ou un
bloc de pierre…
J’ai trouvé un mec avec un chalumeau qui découpait une
immense plaque de métal…
Et dans un coin de l’atelier, sur un poêle qui fumait un
peu, il y avait, mijotant depuis de longues heures, le meilleur ragout de
mouton que je n’ai jamais mangé.
Je me rappelle que tu étais venu dans ma maison, pas encore
rénovée.
Tu avais dis que je devrais repeindre ma vieille rampe
d’escalier en bleu et tu as vu mes toilettes envahies par le calcaire.
Je devais m’absenter quelques heures, et en revenant, mes
toilettes étaient comme neuves.
Tu les avais sculptées sans rayer l’émail…
Et tu sais, Mazé, j’ai refais depuis mes toilettes, mais ma
rampe d’escalier est toujours bleue.
Et puis ta maison perdue au cœur de la France…
C’était encore une ruine ou presque… Et ce qui t’importait,
d’abord, c’était cette minuscule ouverture dans un mur qui laissait passer un
rayon de soleil. Tu l’as tout de suite consolidée et vitrée à même la pierre.
Et puis, cette flotte qui dévalait de la colline et rendait
ta maison très humide… Tu ne l’as pas combattue ! Tu lui as laissé une
place pour qu’elle traverse ta maison par l’intérieur…
Voilà, des souvenirs qui me viennent comme ça…. Je ne ferai
pas ici état de ce que tu m’as dit à une époque où je m’égarais…. Je me
souviens juste de 4 ou 5 mots, nets, gentiment dits et précis comme un outil
dans les mains d’un orfèvre…
Ce que j’ai de sagesse, je te le dois Mazé, ce que j’ai de
poésie aussi…
Ces dernières années, tu travaillais le bois… je pourrais
dire l’arbre, tellement les pièces étaient imposantes. Et je ne dois pas dire
que tu le travaillais… Tu lui demandais juste
de te donner le meilleur….
On s’est toujours vu de loin en loin, et j’apprendrai encore
de toi…
Alors, à bientôt,
Mazé…. Enfin pas tout de suite non plus, j’espère.
Mais ça, je sais. Nous avons toujours attendu que la vie
nous fasse rencontre…
Je t’embrasse
mercredi 15 janvier 2014
mardi 14 janvier 2014
Pensée du jour
Les gens qui ne boivent pas ne savent pas quoi dire aux gens qui boivent.
Et les gens qui boivent n'arrivent pas à dire, aux gens qui ne boivent pas, pourquoi ils boivent....
On est mal!
Et les gens qui boivent n'arrivent pas à dire, aux gens qui ne boivent pas, pourquoi ils boivent....
On est mal!
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