dimanche 17 novembre 2013

Comptine amoureuse



J’aime ta peau brune, ton odeur de prune,
J’aime ta peau blanche quand s’en vient dimanche.
J’aime tes yeux tendres, si c’est en novembre,
J’aime tes yeux doux, si c’est au mois d’août.

Ce que je veux dire, que je veux écrire,  que je veux crier…. Non ! C’est insensé…

J’aime ta courbure, ton odeur de mure,
Et les yeux bandés, j’aime à t’inventer.
J’aime ton silence quand,  pour une danse,
Tu viens te coller comme un doux baiser.

Ce que je veux dire, que je veux écrire,  que je veux crier…. Non ! C’est insensé…

J’aime ta peau rousse quand le printemps pousse,
J’aime tes yeux verts, si c’est en enfer.
J’aime, sur ta cuisse, oser, sans malice,
Y poser ma main et la sentir bien.

Ce que je veux dire, que je veux écrire,  que je veux crier…. Non ! C’est insensé…

J’aime ton corsage, si c’est à la plage,
J’aime ton corps mur sous un ciel d’azur.
J’aime, sur tes lèvres, sentir le genièvre
Et prendre ton pied pour le réchauffer.

Ce que je veux dire, que je veux écrire,  que je veux crier…. Non ! C’est insensé…

J’aime ton sourire, quand il veut rien dire,
J’aime tes cheveux, même s'ils sont noueux.
J’aime, quand tu te penches, te prendre par les hanches
Et sentir ton corps dire qu’il est d’accord.

Ce que je veux dire, que je veux écrire,  que je veux crier…. Non ! C’est insensé…

J’aime ta voix douce, quand je prends ton pouce,
J’aime entre tes seins y glisser ma main.
Tu sens la cerise quand tu lâches prise
Et quand tu t’endors dans ta petite mort.

Ce que je veux dire, que je veux écrire,  que je veux crier…. Oh !!! J’ai oublié…

jeudi 7 novembre 2013

Chemin de fer



J’ai tiré un trait droit quand tu as pris le train.

C’était un trait de fer, d'orgueil et de silence,

Un trait comme un adieu, suspendu sur les toits,

Sûr de lui, de sa force et de sa résistance.



Et j’ai repris mon chemin  avec entrain…